Depuis quelques jours des articles de presse relatant les propos du Président Amsalem sur les courses hors stade circulent sur les réseaux sociaux. Par la présente nous voulions rétablir quelques vérités et partager avec  vous l’état réel d’avancé de nos travaux sur ce sujet majeur du plan de développement de l’athlétisme.

En premier lieu le président n’a jamais parlé de taxe, il ne s’agit que d’une interprétation journalistique, que nous dénonçons, il a en revanche bien exprimé la nécessite de la fédération de proposer des services adaptés aux coureurs et aux organisateurs afin d’aider au développement de toutes les pratiques hors stade. Il s’agit ni plus ni moins de mettre en œuvre notre mission de service public par délégation du ministère des sports afin d’encadrer et de protéger l’ensemble des pratiquants.

Comme vous le savez, dans le cadre du plan de développement fédéral 2013-2017 nous avons initié une étude grand public qui nous a permis de conforter notre légitimité puisque malgré les idées reçues, les pratiquants de course à pied ne sont plus forcément si éloignés du «monde » de l’athlétisme et de la FFA. Cette étude a démontré que 37% des pratiquants (9,5 millions de pratiquants soit 20% de français) pensent que le club est l’endroit idéal pour progresser et 64% des pratiquants considèrent qu’il leur manque encore des conseils, un accompagnement dédié pour améliorer leur pratique.

C’est justement là que la Fédération ainsi que ses membres a un rôle à jouer en accentuant son encadrement, nous avons l’expertise et le réseau nécessaire, grâce à vous toutes et tous, pour proposer des solutions efficaces dans tous les territoires.

Pour ce faire, nous devons ensemble faire évoluer le système de la course à pied pour toujours mieux accompagner nos structures.

Les travaux qui sont en cours (carte de fidélité, renforcement de la formation, évènement fédérateur  rapprochant les pratiquants aux clubs) qui vous seront présentés prochainement, vont nous permettre de vous donner les moyens pour  faire évoluer vos structures. Nous allons ainsi conforter notre rôle de  facilitateur des pratiques de la course à pied au côté des acteurs principaux.

Ensemble nous devons également assumer que cette pratique est génératrice de ressources que nous devons également utiliser au service de nos structures pour un accueil optimum des coureurs.

Les propos  qui ont été attribués au président, ne traduisent finalement que notre volonté commune d’ accomplir notre mission de service public.

Nous vous remercions de votre soutien dans cette démarche avant tout constructive et pleine de sens pour l’avenir.

La Fédération Française d’Athlétisme